13 Jan
Invitation

Paix à tous. Voilà le résumé  de tous mes souhaits.

Je vous souhaite la Paix car, à mon humble avis, c’est la plus douce conséquence de la démarche vers l’accomplissement spirituel, du début de l’accord de l’humain avec Dieu, marquant le commencement du retour à la Maison.

Voilà une phrase trop abstraite, me direz-vous et vous auriez raison et tort à la fois car bien qu’elle semble être formée d’un jargon stéréotypé elle n’est pas pour autant moins vraie. Je vous l’assure.

 Je vais donc essayer de vous faire part de ma propre expérience de vie pour tenter de vous transmettre mon sentiment, sans aucune prétention, car vouloir avoir raison à tout prix, c’est un piège que je m’efforce d’éviter le plus possible.


Mais avant toute chose, je ne resterai pas dans le doux confort de l’anonymat, mais je m’obstinerai à vous donner des détails sur ma personne et de vous justifier par ce biais la lourdeur de mon expression littéraire, le manque de style et le vocabulaire limité. Sans blagues!?
Je suis né en Roumanie, au nord de la Transylvanie, dans un village entre trois collines, baigné dans les parfums des fleurs des champs, des feuilles de châtaignier et d’encens qui brûle dans les chandeliers des églises.

Des premiers flocons au réveil des bourgeons, et des chants nocturnes des grillons à la douceur du soleil doré d’automne il y avait pleinement de quoi s’émerveiller tous les jours de l’infini savoir faire du Seigneur Dieu, en admirant Sa signature.

Vous me direz là encore, quel contraste avec les laveurs de pare-brise du feux rouge ou ces personnes qui vous harcèlent à l’entrée du Carrefour pour 1euro, mais encore des membres actifs des «Larcineurs sans frontières» qui n’hésitent pas à vous débarrasser de votre surplus… et d’avantage. 

Ne sont-ils pas du même pays? N’ont ils pas vu les mêmes paysages et senti les mêmes parfums? Et puisque c’est si merveilleux là bas, pourquoi n’y retourneriez-vous pas?

Voilà que je ne me détournerai pas des questions qui m’embarrassent et je n’éviterai pas les sujets « délicats ».

Je me dois donc la sincérité, puisque tel est mon désir et mon engagement pour le Seigneur. Pas question de vous raconter des salades juste parce qu’elles font partie des aliments plébiscités par la littérature actuelle.

 Vous voilà au moins rassurés par ma bonne volonté, j’espère, mais je continue la peinture que j’ai commencé.

Ça y est, j’ai retrouvé mes couleurs.

J’ai ouvert les yeux au début des 70 au temps des fleurs des cerisiers, des danses d’abeilles et de la réjouissance de la bonne nouvelle. Hristos a Înviat! (Le Christe est ressuscité), voilà ce qui remplaçait le « bonjour » pendant ces semaines sur les lèvres de mes semblable.

J’ai été dès le début nourri par l’extra ordinaire amour des mes parents et ça jusqu’au moment où j’écris ces mots.C’est un ingrédient indispensable au bien être de mon âme. Oui, je suis béni.

Un papa extra attentionné, (des fois de trop) et une maman belle comme tout avec de longs cheveux châtains dans lesquels je me prenais mes petits doigts potelés, avant de m’endormir.

Leur regard posé sur moi avec tant de tendresse, me donnait un bonheur particulier.

J’ai grandi aussi dans l’amour de ma grand-mère maternelle, qui me préparait de bons petits plats entre deux clientes qui nous rendaient visite avec des yeux pétillants à l’idée de découvrir les nouvelles robes commandées des semaines avant pour le mariage de leur cousines. Elles se voyaient déjà à la table d’honneur, resplendissantes et épanouies.

Le savon marqueur, les ciseaux à dents, le bruit de la machine à coudre avec son odeur d’huile pour la mécanique mélangée au fumet de la bonne soupelette qui bouillonne et des tas de morceaux d’étoffe, des sourires et des chants, le feu de bois dans les poêles à l’autrichienne, tiens, encore un petit coin du tableau.

 La compagnie de mon chien, un berger roumain à trois pattes, qui m’aimait beaucoup, lui aussi. La fidélité, la vraie, la véritable, envers et contre tout, à toute épreuve et à n’importe quelle condition.

Et voila, déjà la notion clé. Ça vous parle? Ne serait ce pas une invitation?

Les récoltes de maïs, auxquelles j’ai participé dans un panier sur le dos de mon père, pour m’épargner la pénibilité de la marche.

Ça aussi vous dit quelque chose? « Ils te porteront sur leur mains pour que ton pied ne heurte pas les pierres »

Le sentiment de bonheur et de reconnaissance après avoir reçu ce qui nous était destiné.

L’hiver s’annonce rude ! entend-je, mais, Grâce au Seigneur, on a de tout. 

Aussi bizarre que ça peut être, j’ai toujours été fasciné par les tempêtes, le froid extrême, les coupures d’électricité. 

Je me plais à croire que, inconsciemment, mon âme savoure la protection Divine et que c’est  juste l’expression du besoin intense d’être dans les bras de mon Papa. 

Bien que j’approche des 50, ce besoin est resté intact et fait partie de moi, comme si il était inscrit au plus profond de ce que je suis.

Bien entendu, un psychiatre averti , trouvera vite une explication « rationnelle et scientifique » à ce phénomène. Sûrement il doit déjà exister un mot pluri syllabique à consonnance grecque pour le désigner.

 Il aura peut-être raison, mais uniquement dans sa réalité. Ce n’est pas, à propos de cette réalité la que je voudrais vous parler, car vous n’avez aucunement besoin de moi pour ça.
Les ouvrages, médias, et autres outils pédagogiques sont omniprésents et vous n’aurez besoin de pratiquement rien pour voir le monde par la perspective humaine.

Vous saurez alors que l’humain a subjugué l’atome, que la vie ne vous fait jamais des cadeaux, qu’il faut compter seulement sur soi même et que l’ingénierie agronomique du futur trouvera la solution pour que tout le monde mange à sa faim.
Qu’il y aura des colonies humaines sur Mars et même au delà de la galaxie, que la médecine fera en sorte qu’il n‘y ait plus de souffrances et que on finira par trouver la solution de la vie éternelle.


Tiens, là aussi un concept pas très neuf, ni original, d’ailleurs … Ne serait-ce pas finalement très ressemblant à mon sentiment du besoin d’être dans les bras de mon Papa, tout en étant exprimé différemment ?

 Le fameux « choux vert et vert choux »?

Tout ce remue ménage pour arriver à la même conclusion. 

On ne veut pas de la mort et de la souffrance, un point c’est tout.

Si vous vous sentez concerné par ce problème, je vous propose, donc, un raccourci, un voyage dans et vers La Lumière, vers votre véritable destinée… LA VIE !
Ne vous alarmez pas. Je fais aussi partie du voyage et je ne suis pas tout seul…

A très bientôt.

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